Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale

Patriarcat de Moscou

Communiqué du Conseil de l’Archevêché relatif à la réunion du 6 mars 2013

Le Conseil de l’Archevêché s’est réuni le mercredi 6 mars 2013, sous la présidence de Son Éminence le Métropolite Emmanuel de France, Locum Tenens du trône archiépiscopal, à la suite de l’audience d’une délégation de membres du Conseil avec Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée, à Constantinople, le samedi 23 février 2013.
La liste des trois candidats au poste d’Archevêque, établie par le Conseil lors de la séance du 13 février 2013, n’a pas été agréée par Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée Ier, ce dernier estimant que toutes les conditions de sérénité n’étaient pas, pour l’instant, réunies pour pouvoir procéder à l’élection d’un nouvel Archevêque.

Par lettre en date du 4 mars 2013, Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique a soumis à l’attention de l’Assemblée Générale de l’Archevêché une proposition. Cette proposition comporte les points suivants:

1. Le Locum Tenens de l’Archevêché, le Métropolite Emmanuel, « continue temporairement à assumer les tâches et responsabilités en qualité d’Exarque patriarcal » ;

2. L’Assemblée Générale de l’Archevêché pourra proposer une personne adéquate en qualité d’évêque auxiliaire auprès du Métropolite Emmanuel de France, qui sera chargé des «besoins religieux et liturgiques des fidèles de vos paroisses [de l’Archevêché], dans leur langue et tradition maternelles»;

3. La mise en œuvre de cette proposition doit se faire en accord avec les statuts de l’Archevêché, qui fondent son existence et son fonctionnement organique, en référence constante avec Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique et le Saint-Synode.

Interrogé sur la mise en œuvre de cette proposition, le Conseil de l’Archevêché, après en avoir délibéré, et tenant compte de la situation ainsi créée, a décidé de transmettre en l’état la proposition de Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée Ier à l’AGE du 30 mars 2013, et de modifier en conséquence l’ordre du jour de l’AGE.