Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale

Patriarcat de Moscou

Précisions sur l’indépendance de l’Archevêché survenue le 30 décembre 1965

Aujourd’hui nous partons à pied dans Jérusalem.

 align= En premier, nous visitons l’église commémorant le martyre de saint Étienne, en face du tombeau de la Mère de Dieu, à Gethsémani. Comme à chaque fois que nous entrons dans un lieu saint, après la vénération, nous chantons les tropaires correspondants au lieu, puis nous lisons l’Evangile et je fais une petite homélie …

 align=Traversant la route, nous descendons au tombeau de la Mère de Dieu : une liturgie arménienne nous est « offerte » : chants somptueux !
Ensuite nous vénérons le tombeau et l’icône de la Mère de Dieu de Jérusalem, nous prions et remontons vers le monastère de sainte Marie-Madeleine : comme partout, énormément de pèlerins russes, ce qui entraîne une multitude de bénédictions !

 align=Nous montons à la mosquée de l’Ascension, puis nous visitons le monastère grec situé en face, là où l’église fut rasée de nuit par les bulldozers israéliens. J’apprends que le père Joachim, qui nous avait gentiment reçus, est décédé. Nous allons sur ses reliques et celles de sa mère Anastasia, assassinée ici très sauvagement. Accueil sympathique par les sœurs et le supérieur du monastère. Nous nous dirigeons vers l’Eléona, où nous retrouvons sœur Vera qui nous guide gentiment. Nous déjeunons sobrement comme tous les midis, puis nous visitons les églises: Il y a beaucoup d’effervescence dans le monastère, car le Patriarche Cyrille arrive la semaine prochaine avec ses troupes… Nous serons partis : Slava Bogou!!!

 align=Au retour, nous nous arrêtons chez les carmélites du « pater noster » où le jardin est magnifique ; des fleurs superbes : bougainvilliers, roses odorantes etc.

Nous rentrons assez tôt, car cette nuit nous avons les matines et la Liturgie de 11h à 3h du matin, que j’aurai la chance de concélébrer avec un évêque du patriarcat de Jérusalem et mes frères prêtres. Puis nous prendrons le café rituel dans les appartements du supérieur de la basilique et nous vénérerons en privé de très importantes reliques.
L’ambiance des pèlerins est plutôt bonne : il y a comme toujours les râleurs qui veulent aller où ce n’est pas prévu et ce sont les mêmes que nous attendons parce qu’ils sont en retard…C’est une certaine ascèse, vécue avec bonne humeur. Père Yannick est un excellent guide, patient, bon connaisseur de la Terre Sainte et très organisé.